Uræus 99 « Viper » Cyanne
Force 5
Constitution 4 +1
Intelligence 5
Coordination 8
Perception 6
Charisme 3
Mental 7
les +.. en jaune, sont les points xp acquis
Histoire :
« Viper » est une créature hybride mi humaine mi serpents. Elle à vu le jour dans un complexe laborantin japonais qui pratiquais des recherches et des expériences génétiques douteuses, tant bien par leur méthode que par leur objectif. De nom de code Uræus 99 sur une série de deux cents embryons traités, ils ne furent que cinq à voir la lumière du jour, aucun des autres n’étant arrivé à terme. Il s’agissaient des Uræus 78, 92 et 102, trois mâles, et de 99 et 114, deux femelles. Une vingtaine d’embryons mort-nés ou morts à la naissances furent conservés pour études plus approfondies, tous les autres furent incinérés directement dans le cœur de la centrale nucléaire qui alimentait le complexe.
Uræus 99 et ses frères et sœurs d’infortunes furent très attentivement élevés et étudiés. ils furent placés en couveuse chauffée, aseptisée et séparées durant les trois premières années de leurs vies, subissant études, prélèvements de sang, de salive, et toute une batterie de tests quotidiens. A leur troisième anniversaire ils furent tous transférés et mis en contact dans une seule vaste pièce. La rencontre fut éprouvante et nécessita l’anesthésie d’Uræus 102, trop agressif. Il ne fut remis en contact avec les autres que deux mois plus tard, après avoir été conditionné pour la nouvelle rencontre.
Durant les cinq années suivantes, ils furent confinés dans la grande couveuse de 120m carré, subissant toujours autant de tests, épiés et étudiés de façon permanente par une dizaine de caméras. Il fut observé que leur métabolisme était instable, mais suffisamment pour qu’ils se développent correctement. Leurs journées étaient occupées la moitié du temps par des tests, l'autre par leur éducation.
Leur croissance physique fut relativement semblable à celle des humains, quoiqu’un peu plus rapide. Ce qui fut remarquable, c’est leur croissance mentale. A leur dixième anniversaire, ils étaient tout juste adolescents physiquement, mais résonnaient déjà comme de jeunes adultes. Ils savaient également très correctement parler et écrire dans les deux langues, et maîtrisaient leurs sciences sans problèmes. Il fut alors décidé de passer à l’étape suivante, et à la vitesse supérieure. Leur éducation laissa place du jour au lendemain à leur entraînement. Deux heures de sport divers le matin, suivies de trois heures d’arts martiaux, puis deux heures de kinésithérapie pour encaisser tout cela. Ils enchaînaient ensuite sur trois heures d’entraînement au maniement des armes blanches, en harmonie avec les arts martiaux de la matinée, puis deux heures de gymnastique « pour se détendre » avant le repos bien mérité de la nuit. Ils apprirent ainsi le judo, le karaté, le taekwondo, le kung-fu et le close combat et savaient manier couteaux de combat, de lancé, shurikens, tanto wakizashi et katana, tonfa et bâton. Ils subirent cet entraînement quotidiennement et rigoureusement durant six ans.
A leur seizième anniversaire, les dirigeants du laboratoire voulurent savoir si l’espèce était reproductible. Ils isolèrent Uræus 99 et 102 ainsi que Uræus 114 et 92, expliquant aux mâles ce qu’ils attendaient d’eux et intimant aux femelles la soumission la plus totale. Les choses ne se déroulèrent pas vraiment comme ils l’auraient souhaité...
Mamba fut mise en isolement et inséminée de force. Viper fut placée elle aussi en isolement pour observation. Cobra et Uræus « Python » 78 retournèrent en entraînement.
Dans sa cellule, Viper subit de nouveau batterie de tests sur batterie de tests. On lui interdit de reprendre l’entraînement et lui fit prendre un traitement hormonal pour faciliter le processus de genèse. Cependant le traumatisme avait fait naître de nouvelles pensées en elle : la haine et la révolte. Elle demanda à continuer un minimum d’entretient physique et puisque l’entraînement intensif lui était interdit, elle demanda également de suivre un entraînement au tir. Sa seconde demande lui fut clairement refusée. Elle commença alors à refuser de s’alimenter et de prendre le traitement, mais le laboratoire lui imposa les deux de force. Elle fut entravée, sa nourriture distribuée par sonde et ses médicaments par intraveineuse. Cependant, au bout de quelques semaines, craignant que le stress provoqué ne nuise à la grossesse, elle fut libérée et satisfaite. Elle se délecta de cette victoire et s’entraîna de façon plus qu’assidue. On ne lui autorisa que les armes de poing, ce qui lui suffit amplement.
Au bout de six mois, alors que la naissance était imminente, elle retourna son arme d’entraînement contre elle et eut le temps de se tirer trois balles dans le ventre avant que la sécurité ne puisse la neutraliser. Elle passa trois mois entravée en cellule de soin intensif et fut sauvée, mais pas sa progéniture. Lorsqu’elle fut complètement remise, elle reçut une visite d’un groupe de chercheurs qui lui annoncèrent que ses organes géniteurs avaient étés sauvés et qu’elle serait de nouveau inséminée par Cobra. Le soir même elle s’évada. Ayant subtilisé les armes des membres de la sécurité qu’elle avait tué, elle provoqua un véritable massacre, tuant sauvagement tous ceux qui croisèrent sa route et détruisant les caméras de surveillance. Elle découvrit la cellule de Mamba et l’équipe qui venait de lui extraire sa progéniture. Elle massacra tout le monde, même sa sœur qui le lui supplia. Cobra et Python furent envoyés pour la neutraliser. Ces derniers avaient depuis peu reçut eux aussi un entraînement au tir, mais aucun d’entre eux ne parvenait à supporter le bruit des déflagrations. Elle les assomma tous les deux en tirant au plus prêt de leurs tempe. Elle prit Cobra à part et le questionna longuement à propos du viol. Lorsque ce dernier lui avoua avec délice il l’avait fait, et avec quel délice il l’aurait refait, et refait encore, elle le tortura, lui entailla les veines des bras et de la gorge et le laissa mourir. Elle posa ensuite à Python un ultimatum : l’aider ou mourir. Il choisit de vivre. Malheureusement pour elle, il la trahit quelques heures plus tard, la désarmant et s’attaquant à elle. Ils combattirent à mains nues, et Python, qui n’avait dût subir ni une grossesse, ni une blessure grave, avait le dessus. Cependant, Viper lui réserva une bien mauvaise surprise : contrairement à lui, elle avait des crochets, et un violent venin dormant dedans. Elle le mordit à la cuisse, et en quelques secondes, il était déjà incapable de se battre. Elle le regarda mourir, prit de violentes convulsions, puis lui prit son wakizashi et le décapita avec.
Devant cet échec colossal, le laboratoire condamna l’accès à cette partie du centre et l’enferma, comptant bien l’y laisser mourir. Elle devint folle de rage en le remarquant, mais se calma rapidement, l’utilisant comme avantage. Elle parcourut l’ensemble de sa vaste prison plusieurs fois, détruisant tous les systèmes de surveillance qui s’y trouvaient et mémorisant chaque recoins. Elle découvrit un laboratoire de recherche médicale qui utilisait souris et rats. Elle les laissa sortir, en gobant quelques uns au passage. Trois mois plus tard, ils constituaient sa principale source de nourriture. Elle découvrit des archives qui recensaient toutes les étapes du projet Uræus et lu tout. Cela lui prit plusieurs mois encore. Elle découvrit que le projet qui l’avait fait naître appartenait à un projet plus vaste, appelé Chimera. Elle découvrit aussi les plans du complexe et une encyclopédie. Elle dévora les deux, l’un lui donnant chaque jour un peu plus d’espoir de s’enfuir, l’autre étanchant sa soif avide de connaissances sur le reste du monde. Quelques jours avant son dix-huitième anniversaire, elle avait tout lut et retenu tout ce qu’elle désirait savoir. Et elle décida de partir...
Après avoir semer la panique, elle plastiqua la centrale. Les trois quart du complexe furent pulvérisés dans le champignon nucléaire.
Viper elle-même fut à moitié ensevelit et perdit connaissance. Lorsqu’elle revint à elle, ce fut sous des grava et un pilier de métal qui avait fondu autour d’elle. Elle ne comprit pas comment cela était possible, mais ne chercha pas à en savoir plus. Elle était vivante, ses oppresseurs anéantis, et c’est tout ce qui comptait. Cependant le pilonne lui interdisait tout mouvement. D’abord inquiète, son angoisse se transforma vite en colère lorsqu’une lampe l’aveugla subitement. Le service de sécurité venait de la retrouver, épaulé par des technicien. Elle les entendit parler d’une puce greffée sous une de ses cotes, puis de son taux de radioactivité inconcevablement bas, mais n’en avait cure. En elle la haine bouillonnait. Elle s’appuya sur ses deux bras pour se redresser, folle de rage et de haine, et sentit le pilier d’acier couler contre son dos. Les gardes, paniqués, ouvrirent le feu contre l’avis des techniciens et elle se protégea machinalement en relevant le bras devant elle. Cependant, tout ce qu’elle sentit fut quelques violentes gouttes d’eau qui éclaboussèrent son corps avant de se plaquer contre celui-ci en sinuant le long de ses écailles. Aveuglée par la haine, elle ne s’en rendit compte qu’après avoir tué le dernier des hommes qui se trouvait là. Elle remarqua alors que ses vêtements étaient criblés d’impacts de balles, bien qu’elle n’ai rien sentie. Puis elle se rendit compte d’un contact froid le long de son corps, qui sinuait nerveusement. Elle voulu voir ce que c’était et à ce moment, le contact froid sinua jusqu’à sa main. Elle jeta son gant et vit une fine couche de métal courant le long de ses doigts. Elle s’en étonna et ne compris pas, puis des flashs du combat qu’elle venait de mener lui remontèrent à l’esprit. La colère latente qui lui restait fit soudainement place à une grande surprise et le métal se figea subitement en un blindage d’avant-bras sur mesure. Elle continua à le regarder sans comprendre quelques instants puis, prenant son courage à deux mains, elle prit l’une des armes à feu qui traînait sur un cadavre et se tira dans la main, serrant les dents et les paupières. Elle sentit l’impact, mais pas la douleur. C’était comme si une bille d’eau lui avait violemment percuté le creux de la main. Lorsqu’elle regarda, il y avait une tache de métal en train de se solidifier entre ses doigts. Elle recommença encore et encore, vidant plusieurs chargeurs contre elle, mais chaque fois les balles devenaient subitement liquides et ce métal liquide s’aimantait contre son corps avant de se solidifier rapidement. Elle prit le couteau de combat d’un des cadavre, défit sa combinaison, ferma les yeux, et se le planta dans le ventre. Elle eut l’impression de s’être renversé en verre d’eau dessus. Lorsqu’elle rouvrit les yeux sur son ventre, celui-ci était recouvert d’une fine flaque de métal, l’ensemble de la lame se désolidarisant du manche pour la rejoindre. Elle approcha sa main droite, ou le métal des balles s’était regroupé au fur et à mesure, et cette nouvelle portion de métal le rejoignit, agrandissant sa protection jusqu’à l’épaule maintenant. Puis le tout se solidifia. Elle tenta de le liquéfier de nouveau en se concentrant, mais rien n’y fit. Elle passa son autre main sur son étrange pièce d’armure, mais rien ne se passa non plus. Elle soupira et accepta la chose telle qu’elle était, se disant qu’au moins ses charognes de créateurs… Elle n’acheva pas sa pensée. Son armure avait réagit à son sursaut de colère en formant des pics sur les articulations du gantelet, un début de lame qui rentra subitement comme sa langue reptilienne lorsqu’elle goûtait l’air disparut dans la masse métallique qui se solidifia de nouveau rapidement. Elle retenta l’expérience en repensant à Cobra et à ce qu’il lui avait fait. L’ensemble de sa nouvelle armure glissa et forma une lame effilée comme un rasoir grande comme son avant-bras, de multiples pics apparaissant de nouveau sur les jointures de son gantelet. Elle regarda avec une joie malsaine le métal se solidifier sous cette apparence tandis qu’elle pensait à tout ce qu’elle aurait put faire de douloureux à son « frère » Cobra si elle avait eu un tel pouvoir auparavant. Puis elle pensa à son plan, à la fuite vers ce continent pour elle si lointain appelé Amérique, à cette fameuse New York où tout était possible, surtout de disparaître. Elle sentit le métal se liquéfier et remonter le long de son bras pour se solidifier en armure tandis qu’elle rassemblait quelques affaires et s’élançait vers ce qu’ils appelaient un port, où elle pourrait se glisser dans un cargo pour quitter cette île maudite qu’était le Japon pour elle…
Fusion du métal :
Viper peut faire fondre « à froid » quasiment tous les métaux par simple contact. Cependant elle ne peut pas le faire à volonté. Son pouvoir ne s’active que par réflexe défensif et sous la colère. Dans ces deux cas son pouvoir à les effets suivants :
- le métal devient aussi liquide que de l’eau (pas une armure épaisse)
- le métal qu’elle liquéfie coule contre son corps, comme magnétisé
- en se concentrant elle peut créer des alliages si elle fait « fondre » plusieurs métaux
- elle contrôle instinctivement la forme du métal qu’elle touche tant qu’elle est en contact avec. Si le métal quitte son corps, il se solidifie instantanément sous sa dernière forme. (peu d'effet sur l'adamantium)
Lorsqu’elle perd le contrôle de son pouvoir (plus de colère, plus de danger) le métal se solidifie rapidement, prenant alors une forme peu encombrante, généralement défensive.
Rappel des connaissances et compétences particulières :
- culture générale encyclopédique ( relatif )
- langues (japonais et anglais) écrites et parlées
- maîtrise du judo, karaté, taekwondo, kung-fu et close combat
- maîtrise de nombreuses armes blanches courtes et longues, des tonfas et du bâton
- camouflage et furtivité (théorique)
- résistance aux interrogatoires et à la fatigue (théorique)
- possède des crochets injectant du venin paralysant et corrosif (non mortel)
- de part sa nature, elle est capable de ressentir la chaleur des corps, les vibrations, et elle à un goût développé au delà de toute notion humaine (langue de serpent). Par contre, sa vue est moyenne : elle à du mal à reconnaître des couleurs proches et voit mal de loin.
Autres choses à savoir :
-Viper fait 1m78 pour une grosse cinquantaine de kilos (mais on ne demande pas son poids à une demoiselle ^^)
-Elle aime les cigarettes, les rongeurs (souris, rats, mulots, vivants), la liberté et les coins chauds. Sa musique préférée est Sigur’ros à faible volume, ainsi que quelques morceaux de Björk (Joga, All is full of love, Army of me, Isobel…)
-Elle DETESTE son passé, les ordres, la musique et les mauvaise odeurs forte, le froid donc l’hiver et la neige.
-Elle possède un grand manteau de cuir râpé à large capuche, un masque de cuir pour se protéger le museau des odeurs nauséabondes, deux magnums, un wakizashi de bonne facture, quelques chargeurs, une grande curiosité pour ce monde qu’elle ne connaît pas ^^.
-Etant en fuite depuis fort peu de temps, elle n’est absolument pas au courant qu’il existe des mutants ni qu’il n’y en à plus que 198. Elle n’est au courant de l’histoire que par l’encyclopédie qu’elle à lue et de l’actualité par quelques journaux qu’elle à glané durant son long périple.
Sujet: Uraeus "Viper" 99 
Mar 11 Sep - 13:59
